Citations, Réflexions, Poésies, Fictions, Critiques
Hommage à tous les philosophes qui ont fait de nombreux voyages spirituels et qui sont revenus pour nous partager leurs expériences.
J'ai découvert Slay the Spire quand il est sorti en accès anticipé en 2017. Au premier abord, on pourrait ne voir qu'un simple jeu aux graphismes épurés. Loin d'être beau, il a toutefois son charme et brille par son authenticité. Dès les premières parties, j'ai beaucoup accroché au concept. Il y a de très bonnes idées, du challenge, de l'humour et suffisamment de contenus pour passer de longues heures dessus. C'est un jeu indépendant très spécial qui mélange plusieurs genres : le rogue like, le jeu de cartes et possède aussi des particularités du jeu de rôle. Un ami me dit qu'il l'y joue en ce moment, alors, j'ai envie de m'y remettre. C'est parti, je le retélécharge sur mon compte Steam. Surpris à nouveau, je redécouvre complètement Slay the Spire, je retrouve ce plaisir que j'avais connu les premières fois. Qui-plus-est, c'est encore mieux avec toutes les mises à jour de ces dernières années. Le meilleur dans tout cela, les développeurs ont bien travaillé. Voilà qu'un 4ème personnage a été ajouté gratuitement au jeu de base, ajoutant encore plus de possibilités avec des nouvelles cartes. Pourquoi j'ai adoré ce jeu ? Pourquoi c'est une bonne pioche ?
Première nouvelle dans l'univers de la licence Visum, publiée sur www.visum-galaxy.com.
Il y a une erreur importante que j'ai fait trop souvent dans ma vie : tenter de raisonner des gens qui n'étaient pas prêts à le faire. Dans ma jeunesse, j'étais terriblement maladroit pour faire partager mes idées. Quand j'entrais dans un débat musclé, je n'avais pas encore de bons arguments, j'avais que des sentiments et je peinais à les exprimer sans colère. J'avais beau avoir de bonnes questions sur la vie, je n'arrivais pas à les faire ressortir correctement. Le fond était plus ou moins juste, mais c'était la façon de parler qui n'allait pas et je manquais cruellement de sagesse. J'en ai enchaîné des échanges stériles dans ma deuxième décennie. J'ai beau avoir évolué depuis, pourtant, il m'arrive de refaire la même erreur quand je me sens mal.
2 020, cette année je vais fêter mes 30 ans. Après ces 3 décennies, je reste malgré tout encore fidèle à l'époque où je suis né. Dans mon enfance, je connaissais encore ces rues pleines de vie, où l'on allait s'amuser avec les copains dans la nature, où l'on découvrait avec émerveillement les derniers jeux vidéo de salon… Nous avions une famille, il y avait du bonheur dans l'air, des traditions, le respect de nos anciens. Peu importe d'où l'on venait, quand nous étions petits, nous étions tous amis à l'école. A Baho, mon petit village près de Perpignan, les différences importaient peu et à chaque fête d'anniversaire nous étions nombreux. On pouvait encore parler catalan sans en avoir honte, danser la sardane et partager de bonnes cargolades après les vendanges. Tout le monde se connaissait à Baho, c'était une belle petite communauté de quelques milliers d'habitants. Rien n'était parfait, mais nous étions biens malgré tout. Malheureusement, ma génération a connu une transition qui a mis fin à une époque qui avait préservé encore quelques valeurs. Après nos 10 ans, il y a eu une fracture immense. En l'an 2 000, nous pensions que le futur était beau, grand, magistral. Puis un jour nous nous sommes réveillés la tête engourdie dans "le meilleur des mondes", celui que l'on ne pouvait plus contester, celui qui allait peu à peu détruire tous nos rêves. Ma génération s'est perdue, entre le monde d'avant et celui de maintenant, comme si le nouveau millénaire l'avait absorbé. Alors de mon point de vue, j'aimerai vous partager mes réflexions sur ce cru de 1 990 à travers ce que j'ai vécu. |