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 RÉFLEXIONS

Développer des idées, inspirer et faire réfléchir

Temps de lecture : 19 minutes (3862 mots)

Le sens de notre course sociale

mardi 4 février 2020
482 vues
Le sens de notre course sociale

Dans notre société occidentale, on se déplace souvent sans savoir où aller. Elle a ses propres règles et on dit qu'il vaut mieux les suivre. Nous sommes libres, mais tu as des devoirs. On nous apprend à marcher, comment il faudrait poser un pied devant l'autre mais on oublie, peut-être volontairement, de nous dire pourquoi. Alors, nous marchons sans trop réfléchir, on le fait parce qu'on nous a dit que c'était comme ça. Puis, en grandissant, on nous dit que l'on doit courir, toujours et encore courir. Aller vite, plus vite que les autres si possible. Mais où va-t-on comme ça ? Quel est le sens de notre course ?


Le fruit d'une formation

A l'école, on nous apprend vaguement ce qu'il faudrait faire pour y avoir une place. On nous parle entre autre de savoir utile, de travail, d'argent et de biens à acquérir. C'est là que l'on trouve également les premiers codes du comportement à adopter, comment se tenir ou encore le respect des autres. Il y a des choses que l'on voit longtemps et d'autres choses sont quasiment inexistantes dans l'éducation scolaire. On nous demande d'être sage, de bien travailler, de lever le doigt pour prendre la parole… Mais nous dit-on quel est le sens de tout cela et surtout pourquoi ? Pas vraiment.

Après l'école, nous sortons avec un bagage plus ou moins solide et nous sommes amenés à nous faire une place dans le grand tout de notre société. Nous avons vu ce qu'il faudrait savoir pour se spécialiser dans un métier, nous avons vu les gestes nécessaires pour réaliser des tâches, nous avons étudié la manière dont fonctionne une science précise… Bref, nous sommes sensés être prêts à servir dans notre société. Nous avons été façonnés pour entrer convenablement dans le moule social. De ce fait, il est évident qu'il y a un sens dans tout cela et que nous sommes appelés à le suivre pour avoir des chances de créer notre vocation. Tout cela semble plutôt intéressant en théorie mais quand on cherche à mieux comprendre, on se rend compte de la vraie mission qui nous attend dans le "monde du travail".

Beaucoup d'entre nous ont développé des compétences, ont eu des diplômes, ont travaillé dur pour arriver à l'excellence mais au final, le résultat est loin d'être satisfaisant. Ces jeunes pensaient rendre un fier service à la société, ils se disaient qu'ils allaient participer au grand tout et devenir quelqu'un. Ils imaginaient qu'ils pourraient s'épanouir dans leur travail et gagner suffisamment d'argent pour se construire une vie agréable et confortable. Mais, une grande majorité de gens ne savent même plus pourquoi ils travaillent. Certains s'en sortent, et c'est très bien, mais d'autres ont dû mal à trouver leur place. Ils ont des compétences et sont motivés mais on leur dit qu'ils n'ont pas assez d'expérience. Ils aimeraient exister, faire ce pourquoi ils sont fait mais face à tant d'obstacles, ils doivent chercher un autre chemin. L'idée de départ qu'on insuffle dès les premiers âges avait beau être alléchante, elle n'était peut-être qu'une carotte pour faire avancer l'âne. Dans la société, il y a des cases à remplir. Soit tu entres dans l'une d'elles, soit tu tentes de la creuser au prix de grands efforts.

Le monde du travail est dur, il change constamment et avec la mondialisation, c'est encore plus complexe. Il y a de la concurrence et donc, tu dois sortir du lot. Pour cela, tu dois être meilleur, tu dois aller plus vite, tu dois t'adapter, tu dois, tu dois. Le verbe devoir est le maître mot de ta vie. On t'a dit que tu étais libre, oui, mais tu dois. On t'a dit que tu pouvais choisir, mais tu dois. On t'a dit que tu pouvais devenir, mais tu dois. Alors, pourquoi tu dois ? Qu'est-ce que tu dois faire vraiment ? Pourquoi des choses qui paraissent logiques et naturelles deviennent difficiles à atteindre ? Et si tu voulais simplement vivre ? Tu étais peut-être porté par des rêves quand tu étais enfant. Tu étais heureux avec peu de choses. Tu aimais si facilement. Tu voulais tout savoir et tout connaître. Mais pour avoir une place dans cette société occidentale, tu as perdu des choses essentielles à ta nature profonde. Pour pouvoir exister dans celle-ci, il y a désormais mille et une contraintes. Des nouvelles limites apparaissent et pour les respecter, tu dois bien souvent faire des concessions.

Aujourd'hui, quand tu crées un projet ou une entreprise, tu n'échapperas pas à quelques banalités qui se sont largement généralisées. On t'interrogera très souvent sur ta vision, afin de savoir en quelques mots ce que tu fais. On te demandera pourquoi tu le fais et quels sont les facteurs clés de ton succès. On voudra savoir quel est le sens de ta société ou de ton projet, comment celle-ci ou celui-ci va s'ancrer dans le reste du marché. Lorsque tu entreprends, tu sais sans doute que si tu n'as pas un but précis, tu risques de te perdre et il sera difficile d'expliquer clairement tes intentions, surtout si tu cherches à convaincre les autres du bien fondé de ton projet. On te répète surtout en boucle que c'est difficile de mettre en place une activité, que si tu veux exister au milieu d'un océan de requins, tu dois bien roder les rouages de la vente de ton produit. En gros, il est nécessaire de penser à tout afin d'avancer le plus loin possible. A la base, tu voulais peut-être juste créer quelque chose qui te plaisait, mais tu te rendras vite compte qu'il faudra avant tout t'adapter à un monde impitoyable si tu veux aller jusqu'au bout.

De ce fait, de la même façon que l'on peut créer une entreprise, il serait bien d'analyser la vision de notre société occidentale et tenter de comprendre ses buts ultimes.


Les buts ultimes de la société occidentale

Puisque j'écris ces mots, je vais me permettre d'essayer de dire ce que j'en pense le plus simplement possible. D'abord, il faut savoir que nous fonctionnons selon les principes fondamentaux du capitalisme. Selon la définition trouvée sur Wikipédia : "Le capitalisme désigne un système politique et économique reposant sur la propriété privée, notamment des moyens de production, le libre échange sur des marchés et la libre concurrence". Plusieurs choses ressortent de là. Avant tout, il y a l'aspect économique. Le propre du capitalisme c'est le capital, un mot qui a plusieurs sens et qui signifie également "ce qui est le plus important". Comme le disait Franck Lepage, ce n'est pas anodin ce que véhicule l'idée d'un mot et pour le coup, ici il est plutôt associé à quelque chose d'ultra positif. En outre, dans ce système, l'ensemble des biens a toujours une valeur monétaire. Tout se monnaye et tout peut donc entrer dans un marché dit libre. La concurrence est souvent le prétexte qui justifie la chute des prix, et ce, souvent au détriment des salaires. La morale dans tout cela est souvent mise de côté puisque l'objectif étant de faire de l'argent et posséder d'avantage de richesses.

En dessous du capitalisme, si on peut dire ainsi, il y a une direction politique avec un gouvernement spécifique par pays. Là, on peut dire qu'il y a des objectifs plus ou moins précis et une volonté de concrétiser des projets pour la société. En théorie, les dirigeants des nations ont le devoir de porter ceux qui les ont choisi démocratiquement. Là viendrait donc le sens dans lequel les individus devraient s'ancrer afin de réaliser ensemble les objectifs d'une vie pleine et prospère. Les lois permettraient de définir ce qui est bien et ce qui est mal. Bien évident, tout ceci étant très relatif, ce qui est mal pour l'un est peut-être bien pour un autre. La culture permettrait de diffuser ainsi une manière de voir les choses de la vie et d'aider un maximum de personnes à s'accorder sur le bien fondé de celles-ci. Grâce à la puissance juridique, les méchants seraient punis et les gentils pourraient triompher. L'armée serait l'outil indispensable pour être protéger des menaces extérieures. L'idée même d'une union nationale est formidable, on travaille main dans la main pour un monde meilleur. Ensemble, nous sommes plus forts et nous aidons les plus faibles d'entre nous.

Bien d'autres choses pourraient venir s'ajouter à la recette du grand objectif de notre vie, mais un élément influence le tout : les moeurs sociales. C'est donc cette idée du correct et de l'incorrect qui vient affiner la vision globale d'une société. Selon la culture, elles sont plus ou moins imposées et dictes la morale collective. L'ultime satisfaction se concrétise alors quand les autres valident ce que nous faisons. Autrement dit, le regard du voisin a une certaine importance sur la façon dont on mène sa vie. Si les rouages d'un système politique et économique sont puissants, le jugement d'un individu a la possibilité de détruire en peu de temps une personne ou la faire monter dans les strates sociales. La réputation découle de tout cela. Avec elle, on monte et on descend, de plus en plus vite avec les médias d'aujourd'hui. On attire l'oeil, on disparaît, on devient quelqu'un, on n'est plus rien, on influence, on suit...

En quelques mots, l'objectif global et la vision de notre société pourraient se résumer ainsi : enrichis-toi, suis les directives de ton gouvernement et veille à faire ce que les autres peuvent convenablement tolérer. Puisque la croissance économique semble être la règle du jeu principale pour les pays de la planète Terre, il est évident que celui qui a le plus d'argent et de biens est en quelque sorte le gagnant de l'histoire. Puisqu'une grande partie du monde est soumis à des gouvernements et des lois, il faut donc suivre la direction qu'ils imposent. Puisque l'agora, "les autres", a une énorme influence sur notre façon de vivre, il faut avancer selon les règles qu'elle dicte. C'est de cela que vous voulez ?

Un système politique et économique ne devrait pas être au service des individus ? Un gouvernement n'aurait pas un but plus grand que d'imposer sa vision de la vie ? Et si les autres n'étaient plus l'enfer comme le disait Sartre ?


Un mal qui nous modèle 

Quand on est en désaccord avec les directions d'un pouvoir, qui-plus-est, oppressant, destructeur, voire même tyrannique, la vie a un goût amer. En France ou ailleurs, on dit souvent, "c'est comme ça et pas autrement". Alors, on accepte facilement que l'on ne peut pas changer les choses. On laisse passer une loi, puis une autre, et ainsi de suite, on s'offusque un peu mais on redit encore "c'est comme ça et pas autrement". Il y a la mondialisation, les gros lobbys qui continuent à exploiter les ressources naturelles, à faire trimer des gens pauvres, parfois pour une bouffée de pain dans certains pays du tiers-monde. Les grandes règles qui nous disent gagnants nous font en réalité perdre 2 choses capitales : l'harmonie de notre planète et notre nature profonde. Nous détruisons encore et toujours, pour s'enrichir, juste pour s'enrichir. Bref, depuis des dizaines d'années, on sait que les objectifs imposés par les gouvernements ne sont plus en accord avec le sens que devrait avoir une vie mais trop peu le dénoncent. Tout continue, on sait que l'on va droit dans le mur mais on continue. Le sens de la société occidentale ? S'enrichir ? C'est tout ?

Chaque jour, je pense à l'argent, au travail qui a à faire, à ce que j'ai besoin pour vivre, etc… Je suis entré dans une spirale qui n'a aucune fin. Le mois se termine et on recommence. Je ne peux jamais m'arrêter et me dire que ça y est, je peux vivre. C'est comme si l'on courrait constamment, pour courir. Oui, juste pour courir. On court pour courir. C'est tout. Quand on est dans l'engrenage et que l'on n'y réfléchit pas, c'est simple, on ne se rend compte de rien. Pire encore, on croit que c'est vraiment comme ça la vie. On se met des oeillères et on avance sans vraiment avancer. On est toujours proche du 0 sur notre compte en banque et pour continuer, il faut revivre la même chose pendant un mois. Pour gagner plus, tu forces encore mais ce plus, les institutions gouvernementales viennent souvent te le prendre avec des taxes, des impôts, des assurances, des ci et des là. Tu crois que si tu travailles bien, tu seras riche, tu seras meilleur et demain tu pourras évoluer, monter dans les strates de la société. C'est le principe, c'est le jeu. Tu travailles, tu penses devenir quelqu'un. Mais de nouvelles lois arrivent et on te demande de faire plus d'efforts. On te dit que c'est la crise et que tu dois payer. Parce que les erreurs des autres, oui, tu les payes aussi. Un jour tu peux aussi tomber et dans ce cas-là, tu ne peux plus courir aussi vite. On dira que c'est ta faute. On t'aidera un peu mais juste pour que tu vivotes.

Pour ceux qui montent, c'est différent. Au début, tu apprécies ce plein d'argent, cette nouvelle réputation dont tu peux jouir et puis, tu dois fournir plus, toujours plus. Si tu veux rester au top, tu dois proposer encore et encore. Le train s'emballe et tu vas puiser dans les tréfonds de ton être pour trouver de nouvelles idées. Quand cela marche bien, c'est super mais souvent, tu payes cher ton succès. La réussite a un prix, tu perds ta famille, ta santé ou autre. Tu délaisses une partie des choses essentielles, tu dois quitter ton chez toi, tu dois aller vivre dans une ville polluée… Même là, tu dois. Admettons que tu as de la chance, tu réussis et c'est tout. Bien, c'est formidable. Tu ouvres les yeux et tu te dis stop. Maintenant, tu as envie de faire autre chose. C'est une chance d'en arriver là, c'est très rare. Pourtant, à y bien réfléchir, c'est un peu ça la vraie vie. Tu accomplis ce pourquoi tu étais fait et tu te retires pour enseigner, transmettre et apporter de ta richesse aux autres. Tu lègues un héritage qui a une valeur inestimable. Tu donnes la seule chose dont tu as vraiment : le temps. Tu cèdes de ton temps aux autres et c'est le plus beau présent que tu puisses faire. Même si le temps, c'est de l'argent dans le système, tu t'en fous. Tu es arrivé là où il y a vraiment une échappatoire dans le système : tu as atteint un sommet qui te permet de ne plus travailler.

Pour ceux qui ne sont rien comme le disait un banquier dans la gare, actuellement, tu as peu d'espoir de t'en sortir vraiment. Tout coûte cher et tout augmente chaque année. Quand tu n'as pas de travail, tu rames, sans compter le mépris que tu subis au quotidien. Tu dois développer des compétences pour ne pas être touché par les moeurs sociales. Tu vis en marge de tout. Alors oui, tu peux prendre un de ces travails à la con où tu seras à peine respecté par ton patron et tu auras ton maigre salaire qui te permettra même pas de tenir le mois convenablement. Tu vas suivre la voie de la société, tu vas rentrer dans une case. Beaucoup te diront que c'est bien et que "oui, il travaille, il travaille". Tu as sans doute vu comment certains s'émerveillent quand ils savent que leurs proches ont un travail. "-Ce qu'il fait ? -Oh, il travaille", disent-ils avec un large sourire. Travailler, c'est bien, c'est superbe !

La génération de mes parents ne jure que par le bienfait du travail. Elle a été tellement formatée à être de bons employés qu'elle n'a pas vu l'envers du décor. A-t-elle amélioré le monde avec leurs idées et leur travail ? Non, en suivant le modèle social, elle a aidé le capitalisme à se développer et à détruire ainsi une grande partie de notre planète. Tout pour sa croissance. Mais le sens du travail ? A quoi ça sert de travailler ? A quoi ça sert ? Je répète la question car beaucoup trop oublient une chose essentielle : non, le travail n'est pas fait pour gagner de l'argent à la base. Non, à la base, nous ne sommes pas fait pour travailler. Tu es un animal pensant et tu es la seule bête assez docile pour croire que tu es fait pour travailler. Mais si nous voulons construire une belle société, en effet, le travail pourrait apporter un service aux autres et même permettrait aux individus de s'épanouir dans leurs activités. Or, ce que l'on peut voir c'est que dans notre système, certaines activités dites professionnelles n'apportent pas toujours quelque chose et pire encore, elles détruisent encore plus notre nature et notre cadre social. Comment ? C'est simple, par exemple avec un de ces fast food reconnu mondialement. Le succès de celui-ci détruit des millions d'emplois dans la restauration artisanale et surexploite les ressources alimentaires, donnent raison aux mauvaises conditions de l'élevage des animaux, et proposent des produits malsains survendus à coup de publicités qui ciblent les plus faibles d'entre nous. C'est immoral mais cela fonctionne et on laisse faire. Dans le système, c'est normal. Demain, on devient un employé d'une de ces chaînes de fast food et le patron s'enrichit tandis que toi, tu devras encore travailler pour tenir un mois de plus. Même cette idée paraît normale aux yeux de tous. Donc, on accepte qu'il y ait des gens qui s'enrichissent de façon monstrueuse sur le dos des autres.

De ce fait, je pense que l'on ne devrait pas s'exalter parce que quelqu'un travaille. Et son bonheur ? "Il est pas très bien mais au moins il a un travail", on l'entend souvent celle-là. "Oui, j'ai tout, j'ai la maison, la voiture et mon job mais je ne suis pas heureux". Alors pourquoi les buts ultimes de la société ne nous rendent pas heureux ? C'est la bonne question à se poser. Pourquoi quand on veut faire quelque chose de juste, de logique, de sain, on galère souvent financièrement ? Le pauvre, peut aussi s'engager dans une activité lucrative exaltante, ne pas chercher à faire fortune et pourtant l'atteindre, sur le plan humain. Encore une fois, c'est possible.


Se réapproprier la vie

Avec toute cette machination, le travail et l'argent, les lois et ces règles, on peut vite se perdre. Certains s'accrochent et veulent encore y croire, ils se disent qu'ils peuvent peut-être atteindre au moins le plaisir que procure cette situation idéale selon les règles de la société occidentale. D'autres, pour justifier leurs peines, se disent qu'ils travaillent dur et que le maigre salaire qu'ils ont, ils l'ont au moins mérité. Mais nous sommes de plus en plus nombreux à voir que tout cela n'a pas de sens. De ce fait, nous voulons une autre vie. Petit à petit, nous nous éloignons de cette manière de vivre que l'on nous impose. Nous cherchons des solutions pour exister, découvrir la vraie vie. Dans le système, même les plus grands ne sont rien et ils ne nous inspirent plus. Nous voulons nous réapproprier notre existence. Nous voulons réaliser nos propres objectifs, devenir riche selon nos propres aspirations et nos propres règles. Etre juste heureux, courir pour avancer, aller à la rencontre de ce qui compte vraiment.

Plus on essaye de partir du système et plus on se rend compte combien pèse nos chaînes. Nous vivons dans une prison à ciel ouvert. Où que tu sois, un pouvoir essaye d'imposer ses lois. Tu veux vivre en harmonie avec la nature, tu ne peux pas le faire sans te heurter aux règles du système et aux jugements des autres. Aller à contre courant n'est pas facile et demande une énergie débordante. C'est là que tu t'épuises, et souvent, tu le fais tout seul. Tu cries contre les autres, tu es chargé de colères parce que tu vois bien que ton entourage est soumis aux règles sociales. Tu aimerais les changer mais avec la souffrance que tu as au fond de toi, tu ne fais que leur donner raison. Il y a des méthodes pour s'en sortir et se libérer de toute la force néfaste que répand la société occidentale. Il y a des méthodes pour essayer d'inspirer les autres à faire de même. Si ce n'est pas toi qui te détruit, c'est la société qui t'épuisera, qui saura comment te faire sentir mal, à travers ses institutions ou à travers ses adeptes qui lui vouent un culte sans faille. L'administration est une arme de destruction massive, capable de broyer en un clin d'oeil un individu qui ne respecte pas les règles. Tu as le malheur de suivre une voie qui s'éloigne des grandes lignes ? Alors, tu souffriras. Toutefois, il y a toujours des solutions aux problèmes et beaucoup ont enseigné des façons de se libérer de l'emprise des autres, mais aussi et surtout, de soi-même. Si tu veux te réapproprier la vie, tu peux le faire. Plus nous serons nombreux, plus ce sera facile.

Non, la société n'est pas sensée être une machine dont les rouages sont bien huilés pour dévorer notre énergie vitale. Nous ne sommes pas fait pour être l'essence d'un moteur artificiel qui s'élève au-dessus de nous. La société n'est pas un monstre qu'il faut nourrir, elle n'est qu'une idée, on n'a pas à se sacrifier pour la maintenir en vie. Elle doit être au service d'un juste équilibre naturel. Elle doit surtout être maniable, capable de changer pour une grande majorité d'individus. C'est notre outil, pas notre prison. Elle ne doit pas profiter à une poignée de gens, elle ne doit pas imposer une direction qui pèse sur l'esprit humain et sur le monde vivant. Elle ne doit pas détruire mais construire. La société occidentale ne donne la liberté qu'à ceux qui peuvent se la payer. Mais si on ne suit plus ses règles et que l'on se dit que ce jeu n'en vaut pas la chandelle, alors, on peut créer sans lui. On peut estimer que l'on est riche, mais d'expériences. Que l'on est grand, parce qu'on a aidé des gens à se relever. Que l'on est quelqu'un, parce qu'on est différent. Que l'on est libre, parce qu'on est juste des êtres vivants. 


Tu l'as peut-être compris, il faut redonner du sens à notre vie. A quoi bon vivre si l'on ne laisse rien de positif à ceux qui viendront demain ? Il serait temps de stopper les machines et d'arrêter de pousser notre pierre tous les matins pour une société qui n'est plus à notre service. Il serait peut-être bien de freiner cette course effrénée qui détruit toujours plus notre planète. Quoi que l'on fasse, il faut se demander pourquoi et à qui cela profite. Quelle idée je défends vraiment ? Est-ce que je rends un fier service aux autres ? Est-ce que je me sens épanoui dans ce que je fais ? Le sens n'est rien d'autre qu'une façon de justifier ce que nous faisons et sans lui, à quoi bon ? Si nous regardons loin, nous irons loin, mais si nous continuons à mettre nos oeillères, nous n'irons pas plus loin que le prochain pas que nous ferons. Nous sommes également dotés de plusieurs sens, et si nous les utilisions pour marcher vers un monde meilleur ?

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