Développer des idées, inspirer et faire réfléchir
Hommage à tous les philosophes qui ont fait de nombreux voyages spirituels et qui sont revenus pour nous partager leurs expériences.
Il y a une erreur importante que j'ai fait trop souvent dans ma vie : tenter de raisonner des gens qui n'étaient pas prêts à le faire. Dans ma jeunesse, j'étais terriblement maladroit pour faire partager mes idées. Quand j'entrais dans un débat musclé, je n'avais pas encore de bons arguments, j'avais que des sentiments et je peinais à les exprimer sans colère. J'avais beau avoir de bonnes questions sur la vie, je n'arrivais pas à les faire ressortir correctement. Le fond était plus ou moins juste, mais c'était la façon de parler qui n'allait pas et je manquais cruellement de sagesse. J'en ai enchaîné des échanges stériles dans ma deuxième décennie. J'ai beau avoir évolué depuis, pourtant, il m'arrive de refaire la même erreur quand je me sens mal.
2 020, cette année je vais fêter mes 30 ans. Après ces 3 décennies, je reste malgré tout encore fidèle à l'époque où je suis né. Dans mon enfance, je connaissais encore ces rues pleines de vie, où l'on allait s'amuser avec les copains dans la nature, où l'on découvrait avec émerveillement les derniers jeux vidéo de salon… Nous avions une famille, il y avait du bonheur dans l'air, des traditions, le respect de nos anciens. Peu importe d'où l'on venait, quand nous étions petits, nous étions tous amis à l'école. A Baho, mon petit village près de Perpignan, les différences importaient peu et à chaque fête d'anniversaire nous étions nombreux. On pouvait encore parler catalan sans en avoir honte, danser la sardane et partager de bonnes cargolades après les vendanges. Tout le monde se connaissait à Baho, c'était une belle petite communauté de quelques milliers d'habitants. Rien n'était parfait, mais nous étions biens malgré tout. Malheureusement, ma génération a connu une transition qui a mis fin à une époque qui avait préservé encore quelques valeurs. Après nos 10 ans, il y a eu une fracture immense. En l'an 2 000, nous pensions que le futur était beau, grand, magistral. Puis un jour nous nous sommes réveillés la tête engourdie dans "le meilleur des mondes", celui que l'on ne pouvait plus contester, celui qui allait peu à peu détruire tous nos rêves. Ma génération s'est perdue, entre le monde d'avant et celui de maintenant, comme si le nouveau millénaire l'avait absorbé. Alors de mon point de vue, j'aimerai vous partager mes réflexions sur ce cru de 1 990 à travers ce que j'ai vécu. |
Quelqu'un qui vous veut du mal n'est pas toujours qu'une mauvaise personne. Parfois, celle-ci manque simplement d'amour. Dans des cas plus extrêmes, il y a aussi des personnes déshumanisées par leurs souffrances. Pour celles-là, il semblerait que tout soit perdu, même s'ils avaient l'aide des plus sages d'entre nous.
La crise du coronavirus touche désormais une grande partie des pays du monde et nous vivons actuellement des moments historiques pour lutter contre la propagation de ce virus. Le confinement a été décidé depuis peu en France, c'est une disposition impressionnante qui demande à toutes les personnes concernées, un peu de responsabilités et quelques sacrifices. Dans cette situation extraordinaire, les réseaux sociaux et internet ont malheureusement démontré comment la crise sanitaire a reflété les méandres de la société française. Entre la peur, l'égoïsme ou encore l'ignorance, le coronavirus a montré le vrai visage de certaines personnes. Paniques, cohues aux magasins et incivilités, c'est à se demander où sont passées les bonnes valeurs et l'éducation. Et si le coronavirus nous donnait aussi l'opportunité de réfléchir autrement notre monde ? Malgré ce passage compliqué, il est certain qu'à la fin de cette pandémie, il y aura des bonnes leçons à retenir et des changements seront nécessaires.
De plus en plus de gens se demandent si la France est vraiment une démocratie. L'actualité s'y prête encore plus avec un gouvernement de plus en plus fermé et qui ne tient pas compte des revendications populaires. Pourtant, depuis tout petit, les écoliers apprennent à grand coup de pompe que la France est un pays libre dirigé par des représentants élus démocratiquement. L'école leur dit que voter est un droit et que cela permet aux adultes de nationalité française de s'exprimer dans les urnes. Le problème, c'est que cela s'arrête souvent là. Tu poses un bout de papier dans une boîte et après quoi ? Par définition, le peuple est censé être souverain dans une démocratie, mais l'est-il vraiment en France ?
C'est bientôt les élections municipales en France et partout des candidats se présentent fièrement pour s'emparer de la mairie d'un village ou d'une ville du pays. C'est l'occasion de partager avec vous quelques anecdotes à ce sujet. Si le fond de ces élections municipales est plutôt bon, il y a beaucoup de pommes pourries dans cette course politique. Entre certains individus douteux, le merchandising politique, le paraître et le culte des valeurs capitalistiques, il ne faut pas s'étonner que beaucoup ne se déplacent plus pour voter. On se demande souvent si on va choisir la peste ou le choléra. Pourtant, il y a aussi ces autres individus ou ces rassemblements qui voudraient défendre leur village ou leur ville avec des idées plus modernes, plus justes, plus vertes, plus altruistes... Alors les démunis sont-ils si pâles ? Non, la vraie question c'est : que faut-il attendre des élections municipales ?
Dans notre société occidentale, on se déplace souvent sans savoir où aller. Elle a ses propres règles et on dit qu'il vaut mieux les suivre. Nous sommes libres, mais tu as des devoirs. On nous apprend à marcher, comment il faudrait poser un pied devant l'autre mais on oublie, peut-être volontairement, de nous dire pourquoi. Alors, nous marchons sans trop réfléchir, on le fait parce qu'on nous a dit que c'était comme ça. Puis, en grandissant, on nous dit que l'on doit courir, toujours et encore courir. Aller vite, plus vite que les autres si possible. Mais où va-t-on comme ça ? Quel est le sens de notre course ? |
Autour de nous, il y a un monde plus ou moins grand qui nous apporte plein de choses. Avec celui-ci, soit on y trouve un cadre bénéfique, soit on subit une influence négative. Tout cela, nous l'avons choisi de façon consciente ou de façon inconsciente.
Quand un gouvernement s'entête à avancer dans des projets qui réduisent la qualité de vie de son peuple, c'est qu'il ne travaille pas pour son peuple et donc, qu'il n'a aucune raison d'exister. Dans les meilleurs des mondes, un gouvernement est le prolongement d'un peuple, c'est sa volonté, sa représentation et sa force. De ce fait, il ne devrait être rien d'autre qu'une institution au service du peuple.
Du 1er octobre 2015 au mois de juin 2018, j'ai travaillé sur le développement du jeu vidéo Huge Bang Bang. Ce projet a été mené en parallèle de la création de ma première société Palomino Studio, qui a donc produit et développé le jeu vidéo Huge Bang Bang. Le 11 juillet 2018, mon studio de jeux vidéo a été liquidé. Maintenant que j'ai un peu de recul et que j'ai également suivi une formation avec Marc Albinet (auteur du livre Concevoir un jeu vidéo), je souhaitais faire un point sur l'échec de ce projet vidéoludique qui avait pourtant un fort potentiel.