Je m'égare, mon esprit s'évapore,
Je laisse ma plume guider mon corps,
Le sens de ma réalité se perd
Lorsque je m'en vais le cœur solitaire;
Lors, dans cette dimension éphémère
Je m'enferme dans le creux de ses vers;
Je pense à toi, Ô ma nature humaine,
Tu englobes mon être d'une peine;
Au monde, mon individualisme,
Je t'offre une partie d'idéalisme.
Mes rêves cherchent en toi la vérité
Que j'espère un jour pouvoir éveiller;
A ta sainte vérité, un poème,
Qui scande encor mon malheureux blasphème,
Me sentant seul dans ton humanité
Que je tente à mon bonheur d'apprécier;
Au râle d'une de tes créations
Impose avec douceur tes convictions,
Ton poids écrase les rêves et les âmes,
Les miens rêvent que mon âme t'acclame;
Alors je t'implore par ma souffrance,
En rêvant de ta possible élégance,
De laisser place dans ton envergure:
Une cicatrice de mes ratûres...